Bonjour,

Je lance encore une nouvelle série d’articles intitulée [Point sur les i], dans laquelle nous allons voir plus en détail un élément en rapport avec le DSCG. L’objectif étant d’avoir une vision très claire de l’élément pour l’utiliser au mieux en vue d’avoir le DSCG.

Cet article vient en complètement à celui sur les méthodes de révisions : Cliquez sur le titre de l’article pour le découvrir si vous ne l’avez pas encore lu « Apprendre les cours Vs Faire des exercices ».

Ce nouvel article porte sur la manière de faire les exercices.

Si vous n’avez pas encore lu l’article dont je vous parle juste au-dessus, voici un petit rappel.

J’avais dit que faire des exercices (en complément de l’apprentissage du cours ) était indispensable et cela pour 2 raisons. Les exercices vous permettent :

  • De vérifier que vous avez bien compris le cours,
  • De développer des automatismes pour être le plus rapide possible le jour de l’examen afin de répondre au maximum de questions en 4 heures.

Seulement voilà, j’ai remarqué qu’on faisait souvent une erreur grossière dans la manière de faire les exercices.

Pour développer des automatismes, il faudrait faire les exercices comme on traiterait le sujet du DSCG le jour de l’examen. Mais souvent, on se contente de répondre vite en ne mettant que les mots-clés au lieu de toute la phrase ou griffonner les calculs mais sans y mettre la forme. Faire les exercices à l’arrache vous permet quand même de vérifier que vous avez assimilé le cours. Mais il ne vous permet pas de développer des automatismes.

Qu’est-ce qu’un automatisme ?

Acte accompli mécaniquement, sans intervention de la volonté : Des automatismes créés par l’habitude. (Larousse)

De cette définition, il y a une partie qui me saute aux yeux :  » Sans l’intervention de la volonté ». Et le dernier mot est intéressant aussi « Habitude ».

Sans automatisme le jour J, vous allez devoir trouver la bonne réponse comme tous les candidats (le fond), mais vous allez aussi devoir réfléchir à la formulation des phrases, à leurs enchaînements, à la meilleure présentation des calculs ou plutôt à une présentation juste potable et lisible (la forme). Sans oublier que pour la forme, vous ne trouverez pas la bonne du 1er coup, il y aura des ratures, du blanc et beaucoup de temps de perdus.

Et pourtant, toute cette énergie, que l’on perd à trouver une forme potable, aurait pu être économisée si pendant les révisions vous aviez fait les exercices dans l’optique de vous habituer à trouver la bonne formulation afin que cela devienne naturel pour vous.

Prenons un exemple pour mieux comprendre les automatismes.

1/ La théorie

Conduire une voiture et plus particulièrement passer les vitesses.

Que vous ayez déjà votre permis ou que vous soyez en train de le passer, ça devrait vous parler.

En théorie, passer les vitesses est très simple à comprendre. Vous appuyez sur l’embrayage (Pédale de gauche), puis vous placez le levier de vitesse dans la position souhaitée (les vitesses sont indiquées sur le pommeau), et enfin vous relâchez progressivement l’embrayage.

Bien évidemment, je ne l’ai pas dit mais au démarrage, on commence avec la 1ère vitesse, et plus on accélère et plus on passe à la vitesse supérieure avec le levier. Et inversement, quand on veut ralentir, plus la vitesse baisse, plus on rétrograde avec le levier de vitesse.

Tellement simple à comprendre, que vous ne devriez pas à avoir de mal à l’expliquer à un adolescent qui n’a jamais conduit et qui souhaite passer le permis.

L’adolescent va sûrement s’installer dans votre voiture et va passer les vitesses (mais avec le véhicule à l’arrêt). Il s’imaginera même en train de conduire, de passer les vitesses et de rétrograder « naturellement ».

A ce stade, l’ado est convaincu qu’il sait passer les vitesses (et donc conduire).

On revient temporairement à nos moutons. Pour le DSCG c’est pareil, vous avez appris votre cours, fait rapidement les exercices et vous réussissez à trouver les bonnes réponses. Vous pensez donc que vous êtes prêt à passer l’examen.

2/ Le dur retour à la réalité

Pour notre adolescent, dès qu’il commence vraiment la conduite à l’auto-école, il doit gérer le volant et comme il n’a pas suffisamment passé de vitesse et qu’il n’a donc pas l’habitude. L’inévitable arrive, et cela nous ai déjà tous arrivé aussi : Il cale !

Pourquoi cale-t-il ?

Lors des premières heures de conduite, on pourra dire tout ce qu’on veut, mais on a du stress.

L’ado vient de comprendre comment passer les vitesses, il l’essaie sur une voiture à l’arrêt et il y arrive. Seulement, il n’y a pas d’enjeu. Il ne peut pas caler, le moteur est éteint. Il y a ni voiture devant ou derrière, s’il hésite lorsqu’il passe les vitesses et qu’il perd quelques secondes, il ne se passera rien.

Mais en conduite réelle, il est entouré de voitures, donc s’il n’arrive pas à passer les vitesses, ou s’il perd de précieuses secondes à hésiter, la voiture perd de la vitesse et il cale. Dans le pire des cas, les voitures peuvent lui rentrer dedans. Ou alors, elles freinent brusquement  et cela créer des bouchons et de l’énervement.

Comme pour la théorie, si on refait un parallèle avec le DSCG.

Pendant les révisions, aucun stress, vous êtes détendu. Vous arrivez à donner les bonnes réponses et même si vous vous trompez, c’est pas trop grave, vous re-révisez les points sur lesquels vous avez des lacunes.

Mais à la maison des examens ce n’est plus pareil, vous savez que là vous jouez votre année, si vous échouez vous allez devoir attendre l’année prochaine pour repasser l’épreuve. Le plus frustrant c’est quand il vous reste qu’une matière pour avoir le DSCG et commencer le stage d’expertise-comptable. Là, vous ne vous comportez plus comme pendant les révisions, votre stress est au maximum, vous commencez même à ne plus vous rappeler ce que vous avez appris ou à vous mélanger les cours.

A ce stade, comme vous n’avez pas les automatismes, vous perdez un temps précieux.

Sans surprise vous calez échouez.

Comme les pilotes automobiles, faites beaucoup d’exercices pour assurer le jour J !

Les automatismes pour le DSCG

Il y a 3 types d’automatismes à avoir :

  • L’automatisme de formulation,
  • L’automatisme de présentation,
  • L’automatisme de collecte.

1/ L’automatisme de formulation 

C’est l’habitude consistant essentiellement à savoir formuler ses réponses ou reformuler les éléments du sujet de façon pertinente. Cette habitude s’applique à la partie rédactionnelle des UE.

Pour l’acquérir, il n’y a pas de secret. Il faut manger faire beaucoup d’exercices et les traiter comme vous le feriez à l’examen (Avec la formulation complète et non juste les mots-clés).

Astuce pour être le plus efficace, faites ces exercices avec un ami qui est doué pour la formulation. De cette manière vous verrez comment il formule ses réponses. Il vous dira également comment il aurait tourné vos réponses.

ATTENTION : Ne faites pas les exercices ensemble. Chacun doit les faire de son côté, puis une fois terminés, vous comparez vos réponses.

N’oubliez pas l’image du cerveau avec des béquilles (Pendant les révisions) et d’un coup sans béquille (le jour de l’examen). Si vous faites les exercices ensemble, votre ami va vous donner, du 1er coup, la bonne formulation de la réponse, elle vous paraîtra évidente et acquise. Mais le jour de l’examen, seul face à votre copie (Sans votre ami pour vous souffler sa formulation), Vous aurez du mal à trouver seul la bonne formulation.

2/ L’automatisme de présentation

C’est l’habitude consistant essentiellement à savoir présenter les éléments de façon simple, claire et synthétique.

Pour la partie calculatoire de l’examen, on doit souvent donner des chiffres dans un tableau (comme dans un bilan consolidé ) mais aussi le détail de nos calculs que vous indiquerez un peu plus loin. Cette habitude doit vous permettre de savoir comment présenter vos détails de calculs et où les présenter pour que le correcteur puisse facilement s’y retrouver (et ne pas être obligé de feuilleter toutes vos copies et galérez à retrouver l’ensemble de la réponse).

Une fois que vous aurez découvert ces présentations, elles vous paraîtront juste logiques mais sans être exceptionnelles. Seulement voilà, pour quelqu’un qui ne les connait pas, il va perdre beaucoup de temps à trouver une bonne présentation à l’examen.

N’oubliez pas, le jour de l’examen le temps c’est de …. des points.

Astuce pour ne pas perdre du temps à « inventer » la roue des présentations déjà trouvée par d’autres. Ecouter religieusement les professeurs lorsqu’ils vous disent comment vous devez présenter vos réponses (Ils ne le font pas tous, mais si vous avez la chance de tomber sur un prof. qui le fait, ne ratez pas cette chance).

3/ L’automatisme de collecte

Lors de l’examen, vous devez lire les questions avant de lire le sujet pour que vous puissiez repérer dès la 1ère lecture du sujet les éléments utiles à votre réponse.

Lire c’est bien, savoir isoler les éléments de réponse dès la 1ère lecture pour ne pas avoir à les rechercher à chaque réponse que vous traiterez c’est indispensable.

Pour cet automatisme, je vais vous donner une méthode qu’il suffira juste de peaufiner.

Pour la collecte, les surligneurs de différentes couleurs sont vos amis. Il faudra au préalable attribuer à chaque question une couleur de surligneur.

Lorsque vous lirez le sujet armé de vos surligneurs, il vous restera qu’à surligner les informations utiles pour vos réponses. De cette manière, même quand vous serez à la 3ème question, vous n’aurez plus besoin de relire tout le sujet mais juste les éléments surlignés avec la couleur correspondante à la question 3.

En conclusion, lorsque vous ferez les exercices, ne choisissez pas la facilité, faites les exercices en mode examen et pensez à développer les 3 automatismes dont je viens de vous parler.

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A bientôt,

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