On est dimanche matin, cela fait quelques minutes que nous sommes entrés dans le bois de Boulogne. On a 35 Kilomètres dans les pattes et il en reste encore 7 pour terminer le marathon de Paris. La majorité d’entre-nous est fatiguée.

Il y a beaucoup moins de spectateurs (et d’encouragements) que dans Paris.

Certains coureurs autour de moi commencent à marcher. D’autres au contraire, ont recommencé à courir après quelques minutes de récupération.

Pour ma part, la fatigue me donne l’impression que le parcours s’est allongé, car je ne vois plus défiler les pancartes des kilomètres aussi régulièrement qu’au début de la course. J’en viens même a espérer en voir une après le prochain virage, mais à ma grande déception toujours rien.

À la place, je me prends le soleil en plein visage et je n’ai ni casquette ni lunette. Le soleil devient très gênant. Je me dis que je vais courir sur le côté pour profiter de l’ombre des arbres, mais il y a des personnes qui marchent sur les côtés et je sais que je n’aurai pas la force de zigzaguer entre eux.

C’est sur ce constat, que moi aussi j’envisage de marcher un peu sur le côté pour reprendre des forces, mais une partie de moi-même refuse, car elle sait que ce sera très dur de repartir.

Mais quelques foulées plus tard, je n’en peux vraiment plus. Intérieurement, la négociation est terminée entre la partie de moi-même qui voulait marcher « juste un peu » et l’autre-partie de moi-même qui me disait qu’il fallait, à tout prix, continuer à courir.

Je décide donc moi aussi de me rabattre doucement sur le côté pour marcher un peu.

C’est à ce moment-là qu’un coureur me donne une petite tape dans le dos. Il m’apprend qu’il me suit depuis une dizaine de kilomètres et que grâce à moi il n’a pas abandonné. Il m’interdit de marcher et me dis qu’il prend le relais. Il me demande juste de me synchroniser sur sa foulée pour terminer ensemble. À ce moment-là, j’arrive à retrouver un peu d’énergie et je passe en pilote automatique. Je ne pense à plus rien, je me contente juste de suivre mon nouveau partenaire jusqu’à la ligne d’arrivée.

Le travail d’équipe – Crédit : leerobertnixon

Pendant les révisions du DSCG, c’est pareil. On a tous des hauts et des bas. En revisant à plusieurs, on sait que lorsque l’on a une baisse de motivation, les amis qui revisent avec vous vont vous remotiver et vous donner de la force pour ne rien lâcher.

En ce qui me concerne, voici mon objectif pour cette session 2017 :

Valider l’UE 1 : Gestion juridique, fiscale et sociale

avec une note minimale de 15/20.

Je te donne ci-après des détails au sujet de mes révisions sous forme de questions/réponses.

Q : Qu’est-ce qui te fait croire que tu vas arriver à valider cette UE alors que tu es salarié et que tu n’as pas beaucoup de temps pour réviser ?

R : Depuis que j’ai lu l’histoire d’Edward Hughes et que j’ai découvert ses résultats pour l’examen d’entrée à l’université de Cambridge, mais également durant ses études à Cambridge, ainsi qu’un aperçu de sa manière de travailler, je suis certain que tout le monde peut y arriver.

Rassure-toi, tu n’as pas besoin d’acheter le livre « Une tête bien faite » de Tony Buzan pour la lire. Il te suffit de feuillez les quelques pages de disponibles sur le site d’Amazon. Son histoire est au chapitre 1 : le rêve impossible d’Edward Hughes.

Q : Pourquoi vises-tu au moins un 15/20 alors que la matière est difficile et qu’un 10 suffit, voir même un 9 avec des points d’avance sur une matière plus simple comme le Management des Systèmes d’Information ?

R : Il y a 2 ans, lorsque j’avais validé l’UE 4 avec un 10/20. « J’expliquais » à un expert-comptable que la matière était difficile et qu’avoir validé l’UE était déjà bien. 

Lui m’a répondu qu’il ne fallait pas oublier que l’on est censé utiliser ces connaissances dans un cadre professionnel et qu’avoir une note aussi moyenne signifie que l’on ne  maitrise pas les connaissances. Comment peut-on faire du bon travail et surtout donner de bons conseils aux clients dans cette situation ?

De plus, Edward Hughes a obtenu des notes exceptionnelles avec les outils mentionnés dans le livre. Alors pourquoi pas moi ! 

Q : Quelles sont les difficultés que tu risques de rencontrer durant tes révisions ?

R : Tout d’abord, je sais que je ne pourrai pas réviser chez moi. J’en ai fait l’expérience l’an dernier pour mes révisions de la session 2016. Je n’ai jamais réussi à me mettre au travail. 🙁 

Voilà comment je m’imaginai réviser chez moi. Crédit : mrehan

La solution que j’envisage est de réviser exclusivement dehors :

  • Le soir : Réviser au bureau (pour ne pas perdre de temps dans les transports à aller à la bibliothèque).
  • Le week-end : Réviser en bibliothèque (pour éventuellement travailler en groupe).  

Voilà comment j’espère réviser à la bibliothèque – Crédit : UBC Library Communication

Puis j’ai constaté que durant les vacances, je n’arrivais également pas à réviser. Je vais donc ne pas programmer de révision durant cette période. 

Et enfin, je vais surement perdre du temps sur certaines parties du programme. Par le passé, je m’étais voilé la face en me disant que je vais quand même réussir à boucler mes révisions avant l’examen. Et je me retrouvai à quelques jours de l’examen à faire beaucoup d’impasses par manque de temps.

Pour éviter ce problème, je vais préparer un programme de révision précis. À la fin de chaque séance de révisions, je ferai un point sur mon avancement pour m’ajuster très rapidement et être sûr de réviser tout le programme.

Q : Peux-tu nous donner plus de détail sur ton programme de révision ?

R : là tout de suite, mon planning n’est pas encore fini. Je pense le finir dans les prochains jours et le publier dans la foulée.

Je publierai également les détails sur ma manière de réviser : Stage intensif, révision de groupe…

Dites-moi en commentaires quelles UE vous allez passer cette année.   

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