Bonjour,

Voici une nouvelle série intitulée [En théorie] dans lequel j’aborderai une chose l’on est censé faire (le monde idéal), la réalité (Malheureusement bien différente) et enfin je vous proposerai une solution pour rapprocher ces 2 mondes.

Dans ce 1er article, nous aborderons cette grande théorie selon laquelle les participants à une formation au DSCG sont censés travailler leur cours et faire leurs exercices avant de commencer la formation.

Je ne savais pas que c’est les participants qui allaient donner le cours !

Lorsque vous vous inscrivez à une formation accélérée du DSCG : Plusieurs jours, voire quelques semaines avant le début de la formation, on vous donne le support de cours et les exercices et on vous demande de les préparer pour le jour de la formation.

Seulement la réalité est tout autre…

Au début de chaque formation, l’intervenant fait toujours un rapide sondage pour voir qui a potassé les supports.

A la fameuse question : Qui a fait les exercices ?

Tout le monde baisse la tête pour ne pas croiser le regard du formateur. Aucune main levée à l’exception de 2 ou 3 participants qui ont fait le travail.

L’intervenant revoit ses prétentions à la baisse.

Qui a fait une partie des exercices ?

Les participants sentent que l’intervenant est réaliste et qu’il les comprend. Il y a quelques personnes de plus qui lèvent la main, mais au total ça n’en fait toujours pas beaucoup.

Il pose donc la question ultime :

Qui a lu le cours ?

Quelques mains de plus se lèvent, mais ça ne reste pas exceptionnelle.

Certains avouent même qu’ils l’ont lu dans le métro, car ils n’ont pas eu le temps de le faire avant.

Et c’est sur ce triste constat que commence la formation.

La théorie

Si vos seuls souvenirs de l’école remontent à vos études en formation initiale, vous devez avoir en tête qu’on ne travaille jamais sa leçon avant d’assister au cours. Ça, c’était le rôle de l’enseignant.

Le cheminement normal à l’école c’était :

  1. On assiste aux cours durant lequel le professeur nous expliquait le cours,
  2. Puis c’est à notre tour de retravailler le cours et faire les exercices pour les contrôles.

Or pour ces formations intensives, on vous demande de faire tout l’inverse.

Maintenant, imaginons ensemble la formation idéale.

Tout le monde fait ses exercices avant d’aller à la formation (cela suppose que le cours a été travaillé et mémorisé au préalable). L’instructeur commence directement par corriger les exercices afin de déceler les erreurs et difficultés des participants pour réexpliquer ces notions et permettre aux candidats de ne pas les faire durant l’examen. Puis sur tout le reste du temps, le formateur donnerait d’autres exercices à faire qu’il compléterait avec des conseils sur la méthode et la forme pour les faire de la manière la plus efficace possible.

En résumé, les journées de formation seraient entièrement consacrées à la pratique comme à l’examen, c’est à dire faire des exercices, pour aider les candidats à finaliser les révisions.

Maintenant, voyons pourquoi on nous demande de préparer les exercices au préalable, en prenant pour exemple une seule UE, la n°1 (Gestion juridique, fiscale et sociale).

Dans le référentiel, il est indiqué que cette épreuve se prépare en 180 heures. Avec pour précision que c’est une indication qui sert de base aux centres de formation, ce qui veut dire que pour un candidat libre, cela demandera beaucoup plus de temps.

En parallèle, si on pend la formation intensive de l’ASFOREF sur 6 jours. Cela ne fait que 42 heures de préparation.

Donc la formation dure 4 fois moins longtemps que ce qui est prévu au référentiel.

Vous l’aurez compris, ces formations n’ont pas pour but de vous expliquer le cours en partant de zéro comme en formation initiale, mais juste de vous aider sur vos points de blocage.

Donc quand on ne prépare pas les exercices au préalable, on ne connaît pas ses points de blocage avant la formation et on ne peut pas les contourner rapidement pendant la formation grâce à l’intervenant.

Nous allons voir dans la partie suivante que la réalité ne ressemble pas du tout au monde utopique que je viens de vous décrire.

La réalité

Ne nous leurrons pas, avec une vie professionnelle prenante, vous n’avez pas beaucoup de temps à consacrer à vos révisions et les sessions intensives sont plutôt des bons moyens de vous mettre un coup de pied au cul pour commencer à réviser.

Tout d’abord un constat, il n’y aura pas plus de la moitié des participants qui auront lu le cours avant la formation (je ne parle main pas d’avoir fait les exercices).

La formation commencera donc toujours par une révision du cours, pour permettre à la majorité des participants d’avoir les notions essentielles, puis le formateur donnera du temps aux candidats pour faire les exercices, pour enfin en faire la correction.

Durant la formation, environ la moitié du temps sera consacré à réviser le cours, puis une partie non négligeable à laisser les participants faire les exercices, et enfin la correction sera faite rapidement. Dès fois même, par manque de temps, tous les exercices ne seront pas corrigés. De toute manière, des supports de correction seront donnés pour que chacun puisse revoir les corrections chez soi.

Au final, à quelques semaines de l’examen, au lieu de finaliser vos révisions en corrigeant les exercices que vous auriez faits au préalable, vous vous retrouvez tout juste à commencer vos révisions et vous vous rendrez compte que vous ne faites que du bachotage par manque de temps et en espérer avoir la moyenne.

Comme nous ne sommes pas là pour s’autoflageller, rester avec moi pour découvrir une solution pour profiter un maximum de ces formations.

Une solution

On a vu qu’il y avait deux éléments qui nous font passer du côté obscur de la révision :

  • Le manque de temps pour réviser,
  • Détournement de la raison d’être de ces formations (Se lancer dans les révisions au lieu de les finaliser).

Hacker* une formation intensive pour s’en servir afin de se lancer dans les révisions c’est ingénieux !

Seulement n’oubliez pas vous allez devoir réviser au moins 180 heures pour préparer l’UE. Déduisez la quarantaine d’heures de la formation, il vous restera 140 heures à faire en quelques semaines, ça fait 4 semaines de 35 heures. Pour des personnes qui ont déjà une activité professionnelle surtout en cabinet d’expertise-comptable, arriver à prendre une semaine de congés pour réviser c’est bien, en prendre deux c’est exceptionnel. En prendre plus, c’est du domaine du rêve.

Donc pour pallier à ce manque, il faut que vous commenciez votre formation intensive plus tôt et que vous les étaliez sur plus longtemps pour pouvoir faire les 140 heures restantes.

Heureusement qu’il existe plusieurs centres de formation qui proposent ces sessions intensives de révisions et certains proposent justement de les commencer fin mai ou début juin afin d’avoir plus de temps pour réviser. 

Je ne vais vous parler que de l’ASFOREF, car c’est le seul organisme de formation que j’ai essayé 2 années d’affilée, sur 2 UE différentes et à des dates différentes.

Leurs sessions sont toutes de 6 jours, ce qui va changer c’est les jours de révisions et l’espacement. 

En 2015 pour l’UE4, j’ai choisi la formule sur 2 semaines et uniquement les Jeudis, vendredis et samedis, courant du mois de septembre, soit 1 mois avant les examens.

Avant d’y aller, j’avais déjà commencé à réviser, mais je n’avais pas réussi à tenir mon planning de révisions, donc j’avais révisé, OUI, mais de façon très imparfaite. 

Pour la formation, je n’avais pas eu le temps de faire les exercices, comme beaucoup d’autres participants.

Inconvénient : Le programme est trop dense pour être assimilé sur 3 jours d’affilée et 2 semaines de suite. 

Avantages : Pas trop dur à négocier auprès de son employeur contrairement à une semaine complète d’absence. De plus, ce qu’on a vu durant la formation est encore frais dans notre esprit le jour de l’examen (Pas toutes les connaissances, mais au moins certains points marquants).

En 2016 pour l’UE1, j’ai choisi la formule sur plusieurs mois à raison d’un samedi sur deux. Cette formation débute fin mai et s’arrête mi-septembre avec une coupure d’un mois et demi sur juillet/août.

Avantage : C’est suffisamment étalé pour pouvoir réviser entre chaque session et donc mieux assimiler ce qu’on a vu. Et pourquoi pas, faire les exercices avant la prochaine session 😉

Inconvénient : On n’a pas cette pression de l’examen qui approche donc on risque d’être « trop » détendu.

Conclusion

Les formations n’ont pas vocation à vous faire travailler le cours en partant de zéro, mais de vous aidez à passer les points de blocages pour finir vos révisions. 

Soit vous pensez avez l’habitude de réviser seul et bien avant les examens et dans ce cas inscrivez-vous à une formation intensive juste avant les examens pour finaliser vos révisions (Bravo, vous faites partie de la minorité qui profite un maximum de ces formations).

Soit vous savez que vous n’arriverez pas à réviser seul et dans ce cas opter pour une session intensive étalée sur plusieurs mois avoir d’avoir le temps de réviser entre chaque séance.

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A dimanche prochain pour un nouvel article,

*Hacker : C’est détourner une chose de son objectif premier. 

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